L'aube

Publié le par scribe ailleurs



Au début, l'émotion palpite comme un oiseau blessé et chaud dans ta main, avec tous les frémissements d'un espoir ténu et ses pépiements de vie.

Et déjà l'implacable et interminable ferraillement avec l'attente. Une aurore à découvrir et partager, la route exquise vers les constellations promises que l'oiseau transpercé de nuit va parcourir perpétuellement. Une voix tendre qui susurre à ton oreille complice une puissante mélopée qui semble vieille de milliards d'années, que tu reconnais, que tu attendais et qui t'emporte pourtant vers l'indicible lendemain.

Le chant s'éveille en toi, il est rien il est tout ! Tes neurones te griffent ! Comment cette fragile douceur peut-elle être aussi forte, tu en mourrais car tu veux cette blessure sans fin ! Gifle des photons pulsés par le soleil ! Rythme du sang quand bouillonne le temps !

Corde pincée vibre à jamais, sans doute à l'unisson de l'univers, dans un rare dévoilement. L'imagination supplée le silence de l'autre, la vie se noue dans les entrelacs. Attentif, je sais que l'on ne dérobe pas la lumière, c'est la lumière qui se dérobe.

Mais tous les signes sont possibles.

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